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Importance des acteurs de terrain dans l'identification des secteurs de haute valeur biologique en forêt wallonne et appel à collaboration

Dans le cadre de son travail continu visant à une meilleure connaissance de la biodiversité en Wallonie, la Division Nature & Forêts et le Centre de Recherche Nature-Forêts-Bois (Direction Générale des Ressources Naturelles et de l'Environnement) ont confié à l'unité " Taxonomie végétale et biologie de la conservation " de l'Université de Liège, auquel le groupe aCREA appartient, la mission de collecter davantage d'informations sur les mousses et lichens forestiers les plus intéressants de Wallonie.

Une liste d'espèces, à la fois relativement faciles à découvrir et à reconnaître sur le terrain et indicatrices de milieux forestiers de qualité, a été établie. Chacune de ces espèces fait l'objet d'une fiche détaillée permettant de mieux se familiariser avec elles. Précisons que l'appel à collaboration porte uniquement sur les espèces épiphytes, c'est-à-dire croissant sur les troncs d'arbres !

Le laboratoire recevra avec intérêt tout échantillon de ces espèces pour vérification et intégration dans les bases de données de la biodiversité de Wallonie aux conditions ci-après :

Le matériel sera récolté avec soin et surtout avec beaucoup de parcimonie : toutes ces espèces sont rares, parfois au bord de l'extinction dans notre région, et très vulnérables. Il faut donc éviter que ce travail de prospection, effectué avec l'aide de toute personne intéressée, n'altère les populations relictuelles. Lorsqu'elles sont observées sur des troncs d'arbres, on cherchera d'abord au pied de ceux-ci : souvent des individus ou des fragments sont tombés suite à des phénomènes naturels (passage d'un animal grimpeur p. ex.) ; s'ils ne sont pas pourris ou trop abîmés, ces fragments peuvent constituer un échantillon tout à fait utilisable. Si de tels fragments ne sont pas présents au sol, on prélèvera un échantillon situé le plus bas possible ; en effet, la plupart de ces espèces peuvent se disperser facilement sur un tronc en laissant leurs diaspores " s'écouler " sur le tronc avec l'eau de pluie ; l'exercice contraire (" remonter sur le tronc ") est bien évidemment plus difficile et doit faire appel à des agents de dispersion plus rares que l'eau de pluie !

Le matériel sera séché et placé dans des enveloppes (une espèce par enveloppe) et chaque enveloppe contiendra les indications suivantes : commune, lieu-dit et tout élément permettant de retourner sans difficulté et sans ambiguïté au point de récolte (les coordonnées fournies par un GPS sont donc particulièrement utiles), conditions de récolte (en particulier l'espèce d'arbre sur lequel l'échantillon a été prélevé), date de récolte et identité du récolteur.

Si ces conditions sont remplies - ce qui ne devrait guère poser de problème à toute personne attentive -, les échantillons seront déterminés et intégrés à l'herbier de l'Université de Liège (acronyme LG, selon les normes internationales), et les données introduites dans les bases gérées par la Région wallonne. Le récolteur recevra toujours un courrier lui indiquant l'identité de ses récoltes et toute observation intéressante qui aurait été faite sur base de ce matériel.

Les échantillons doivent être envoyés à aCREA, Université de Liège, Institut de Botanique B22, 4000 Liège (Sart Tilman) ; tél. : 04-366 38 68 ;

Très grand merci pour votre précieuse collaboration !

Voir aussi :

Intérêt et statut des forêts anciennes

Pourquoi utiliser des cryptogames épiphytes comme indicateurs écologiques des forêts anciennes ?

 



 


 

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